Mots transgenres, faux amis et pluralité sans partage
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Graines de contexte et minutes écoulées,
Sueurs froides et échéances déboulées,
Gouttes de calques et remugles de pléonasmes,
Foudre de recherches que se forme le cataplasme.
La traduction est une œuvre d’alchimie, cachée sous un voile de mystère. S’exprimant en mots étranges tels que zeugmes, anacoluthes et oxymores et gribouillant des hiéroglyphes que seuls les typographes reconnaissent sans peine, le langagier travaille encore avec d’anciens grimoires, qui font toujours loi, comme de nouveaux outils magiques.
Il n’en reste pas moins qu’on reconnaît en lui un sorcier sociable. Après toutes ces années passées, de cryptes universitaires en brodequins coopératifs, à s’exercer à préparer potions syntaxiques, philtres stylistiques et incantations terminologiques, il quitte son groupe d’apprentis et se lance, au grand jour, dans le monde, battant campagnes et villes.
Mais passe-t-il le balai sur ce baccalauréat si difficile à obtenir? Enfer et abomination, non! Son sort l’amènera à se perfectionner la vie durant.
Vous en croiserez certainement un, le jour, sous les traits d’un simple citadin. Peut-être remarquerez-vous son regard perçant, comme celui d’un corbeau, scrutant chaque écrit qu’il croise… et s’il en trouve un fautif, il le foudroiera du regard et le corrigera parfois même de quelques coups de baguette à l’encre rouge. Ne parle-t-on pas de saignée typographique?
Car, voyez-vous, vous VOULEZ que le traducteur soit votre ami. Vous serez son Arthur, sa Guenièvre, et lui, votre Merlin ou votre Morgane.
Mieux vaut faire équipe que chacun retourne encore et encore à ses chaudrons.
Mots transgenres, faux amis et pluralité sans partage
Tous disent garantir la qualité. Mais, dans les faits, qu’en est-il?
Nous connaissons tous la citation de Marshall McLuhan tirée de son livre Pour comprendre les médias...